EAU ET ENERGIE LES PROJETS PHARES DEPUIS 2009

Publié par la cellule communication du MERH.


Electricité/ les grandes réalisations de 2009 à nos jours

 

Au Gabon, l’offre énergétique et la fourniture d’eau potable ont été structurellement déficitaires depuis plusieurs années.

En effet, les efforts les plus importants pour doter le Gabon de structures de production, datent des années 1976 à 1986 avec notamment la construction des barrages hydroélectriques de Tchimbélé et Kinguélé.

De fait, la production d’électricité et d’eau n’a pas suivie l’évolution de la croissance urbaine. De plus, la convention de concession signée en 1997 n’a pas permis d’atteindre les objectifs recherchés et de maintenir une qualité du service public appréciable.

Suite au déficit de l’offre de production couplée à une obsolescence des moyens de production, le Gouvernement de la République a entrepris de réaliser plusieurs ouvrages structurants pour pallier ces énormes difficultés d'alimentation en eau potable et en électricité des populations et des industries..

Aujourd’hui, avec la stratégie de développement du secteur de l’eau potable et de l’électricité, qui découle directement du Plan stratégique Gabon Emergent à travers les plans sectoriels eau et électricité, le Ministère de l’Energie et des Ressources Hydrauliques a réalisé, au cours de ces six dernières années, un certain nombre d’ouvrages dont la mise en service de quelques uns ont permis de résorber une partie des besoins en attendant la fin des travaux en cours.

 

LES MESURES PRISES POUR AMELIORER  LE TAUX D’ELECTRIFICATION

Actuellement, le taux d’accès à l’électricité au Gabon se situe en moyenne à 75%.

Ce chiffre cache cependant d’énormes disparités dans la couverture en électricité entre les zones urbaines et rurales.

En effet, en milieu rural, le taux d’électrification se situe autour de 35%, contre environ 80% en milieu urbain.

Toutefois, ces indicateurs sont en deçà des ambitions des autorités du pays qui souhaitent à l’horizon 2020, atteindre les 100% de couverture en électricité sur l’ensemble du territoire national.

 

Aussi, pour améliorer ce taux, plusieurs ouvrages ont été retenus par les plus hautes autorités afin d’augmenter progressivement l’offre énergétique nationale.

Ainsi , pour Libreville et ses environs, la mise en service de  la centrale à gaz d’Alénakiri en 2013 a déjà permis au réseau de bénéficier d’un renforcement de 70 MW . Dans le Haut-Ogooué, grâce au barrage hydroélectrique de Grand Poubara, nous disposons depuis 2014 de 160 MW supplémentaires. A Port-Gentil, la mise en service de la centrale à gaz de Port-Gentil dont la première phase des travaux est achevée apportera un supplément de 52,5 MW d’énergie.

Les autres projets en cours et en phase d’étude pour renforcer l’offre énergétique nationale sont notamment les barrages hydroélectriques des Chutes de l’Impératrice (84 MW), de FeII (36 MW), d’Iboundji (0,4 MW) de Malinga (1,4 MW), de Ngoulemendjim (115 MW) et de Dibwangui (10 MW).

 

En outre, dans les zones rurales, le taux d’électrification va connaitre une nette amélioration au travers d’une part de la réalisation de l’interconnexion des réseaux électriques, qui permettra d’électrifier les villages situés le long des grands axes routiers et d’autre part grâce à la mise en œuvre du projet « accès aux services de base en milieu rural », avec l’appui de la Banque Mondiale. Ce projet vise à améliorer la desserte en eau et électricité en milieu rural et à pérenniser les équipements.

 

LA CONTRIBUTION DU SECTEUR ELECTRICITE A LA DIVERSIFICATION DE L’ECONOMIE GABONAISE

Soucieux du bien-être des gabonais et conscient du déficit de l’offre en électricité face à la demande sans cesse grandissante, le Président de la République, à travers son ambitieux programme de développement de l’électricité au Gabon a pour but à court terme de régler les besoins énergétiques des grandes villes et de contribuer au développement d’un tissu industriel créateur d’emplois.

L'énergie, d'une manière générale, joue un rôle important dans le développement industriel des Etats, car elle précède toute croissance. Le plan sectoriel électricité a comme vision, de faire du Gabon à l’horizon 2020, une plateforme d’énergie durable.

Pour rendre l'économie gabonaise plus compétitive et mieux la diversifier, l'augmentation de la capacité du parc de production hydroélectrique national est donc une priorité pour le Gouvernement.

 

En 2010, le Gabon s’est fixé comme objectif de quadrupler la production d’électricité en ciblant un niveau productible de 1200 MW. L’option fondamentale retenue est de mettre en place un mix énergétique compétitif et peu polluant, composé à 80% d’hydroélectricité, le reste provenant de sources d’énergie renouvelables telles que le gaz ou encore la biomasse.

 

Cinq ans après, les résultats obtenus sont prometteurs. En effet, la production nationale installée est passée de 378 à 608 MW, grâce à l’entrée en service de la centrale hydroélectrique de Grand Poubara (+160 MW) et celle d’Alenakiri (+70MW).

Actuellement, la centrale hydroélectrique de Grand Poubara qui alimente le réseau du service public du Haut-Ogooué et de l’Ogooué-Lolo permet donc  de sécuriser l’alimentation des ménages et des industries de la Région Est, via le poste de Franceville situé à 21 Km.

Toutefois, la plus grande partie de l’énergie produite par Grand Poubara (70 MW) est dédiée aux équipements du Complexe Métallurgique de Moanda (C2M), notamment le poste électrique de Moanda situé à 300 m du C2M.

 

Depuis 2013 la centrale thermique de Libreville est fonctionnelle et  apporte un appui indispensable à la desserte en électricité de Libreville. Cette centrale électrique a été construite en 2 tranches de 35MW sur une période de 18 mois, y compris un poste de transformation complet et des lignes électriques destinés à la relier au réseau national. Elle comprend un système PRMS pour traiter et mesurer le gaz naturel entrant. De plus, Telemenia a obtenu le projet de construction d’une ligne électrique de 90kV pour le branchement au poste de transformation le plus proche du réseau national. La ligne électrique a été créée en un temps record (4 mois) et a permis la connexion rapide et fiable de la centrale électrique au réseau national, alimentant à présent en électricité – tant nécessaire, toute la région de Libreville.

La centrale thermique d’Alénakiri produit 70 mégawatts et fonctionne au gasoil, au fioul lourd et au gaz naturel qui est la source d’énergie primaire. Elle permet de résoudre une partie de la demande énergétique de Libreville et sert également pour les besoins en électricité de la Zone Economique Spéciale de Nkok.

La construction de la centrale d’Alenakiri s’est également accompagnée de l’aménagement d’une route pavée de 1 825 m, le tout représentant un investissement de 65 milliards de F CFA.

 

S’agissant de la centrale à gaz de Port-Gentil (52,5 MW) , les travaux y relatifs sont achevés ainsi que ceux des lignes de transport d’énergie électrique pour d’alimentation de la cité. Toutefois, sa mise en service reste  liée à l’achèvement des travaux de fourniture en combustible à travers deux pipelines dont la construction constitue la prochaine phase de cet important ouvrage.

 

LA SECURISATION DU RESEAU DE TRANSPORT D’ENERGIE ELECTRIQUE DE LIBREVILLE ET DE SA REGION

Afin de faire face à la demande croissante sur le Réseau Interconnecté de Libreville (RIC), particulièrement dans ses  parties nord et centre, il a été jugé opportun de réaliser un certain nombre de bouclages du réseau de transport d’énergie et la construction de nouveaux postes sources.

L’objectif fondamental recherché à travers ce projet est de sécuriser le réseau de transport de l’énergie électrique à travers le maillage du réseau Interconnecté (RIC) de Libreville, et le renforcement des capacités de transformation de ladite énergie.

Par ailleurs, ce projet interagit de manière transversale avec d’autres projets structurants, à l’exemple du projet de lotissement dans les localités d’Angondjé, de Bikélé, d’Essassa et de Nkok, inscrits dans le PSGE.

A termes, il s’intègre parfaitement dans le projet de mise en place d’un Réseau National Interconnecté de Transport d’Energie Electrique (RNITEE).

Parmis les travaux engagés et suivis par les services techniques de la Direction Générale de l’Energie au cours de ces dernières années on note également ceux du poste de transformation 90/20 kV d’Angondjé, de la ligne aérienne 90 kV « Ambowé-Angondjé », des extensions du poste 90/20 kV « Ambowé », du Câble souterrain 90 kV « Alénakiri - Bisségué » , du Câble souterrain 90 kV « Bisségué- Ambowé », des extension du poste 90/20 kV « Bellevue » et du Câble souterrain 90 kV « Bellevue -Base SEEG » . Pour ces deux derniers, la phase des essais avant réception et mise en service est tributaire de la fin des travaux du poste blindé 90/20 kV « Base SEEG » ;

Parmi les projets en cours d’exécution, on liste notamment ceux du Poste blindé 90/20 kV « Base SEEG » , de l’équipement d’une travée 90 kV au poste 90/20 kV « MRSS » de Nkok, de la Ligne aérienne 90 kV « Ntoum 2 - Nkok - Angondjé  dont l’état d’avancement des travaux se décline comme suit :

-           Construction des fondations : 53 % ;

-          Montage des pylônes : 41 %.

LE  MIX ENERGETIQUE, UN CHOIX A TEMPORAIRE

 

L’énergie électrique au Gabon est produite à partir de l’hydroélectricité et du gaz.

Afin de soutenir la marche vers l’industrialisation du Gabon, l’État s’est fixé pour objectif de doubler sa capacité de production énergétique d’ici 2016 pour la porter à 1 000 MW, tout en réduisant progressivement la part produite à partir d’énergies fossiles car le mix énergétique reste encore très coûteux (48% hydraulique, 52% thermique).

Aussi, le PSGE qui privilégie le développement des infrastructures de production d'énergie renouvelable prévoit, de faire passer la production d’électricité par les énergies renouvelables qui était de 40% en 2010, à 80% en 2020, ceci grâce au développement de l’hydroélectricité.

 Le MERH recu a radio gabon

L’objectif à moyen terme est d’améliorer ce mix énergétique afin d’augmenter la contribution du secteur à la création de valeur (actuellement autour de 5% du PIB), susciter la demande industrielle et accélérer la création d’emplois.

La stratégie à long terme prévoit de mettre en service de grands aménagements hydroélectriques répondant aux besoins industriels, puis de développer progressivement les réseaux de transport afin de permettre l’établissement du service public de l’électricité dans les villages situés sur le passage des lignes électriques. Cette stratégie devrait permettre l’amélioration des conditions de vie des populations mais également le développement d’un tissu économique local par des activités génératrices de revenus.

De fait, en 2020, l’ensemble de la production d’électricité au Gabon reposera sur 100% d’« énergie propre », produite uniquement par l’hydroélectricité et le gaz, en substitution complète aux centrales thermiques utilisant des combustibles pétroliers.

 

De plus, cette production aura un usage social et économique. Social, par ce qu’elle permettra aux populations en milieu rural et/ou périurbain d’accéder au service public d’électricité ; et Economique, car cette électricité va engendrer des activités productives génératrices des revenus (fabrication des huiles de palme, de savons, de pâtes d’arachides, de farine, etc .)  n

 

 

Eau / de 2010 à 2015, des réalisations à fort impact social

 

Pour le Chef de l’Etat, Son Excellence Ali Bongo Ondimba, l’engagement de satisfaction des minima sociaux comme l’eau potable ne doit souffrir d’aucune négociation contextuelle. Aussi, afin de mieux répondre aux problématiques liées à l’alimentation en eau potable,  il a instruit le Gouvernement en 2010 de la création la Direction Générale des Ressources Hydrauliques(DGRH) qui a été chargée de mettre en œuvre la politique de l’Etat et de définir les stratégies en matière de production, transport, de distribution et de commercialisation des ressources hydrauliques et l’assainissement des eaux usées.

L’alimentation en eau potable est sectorisée en deux volets, le milieu urbain et le milieu rural.

Compte tenu de la situation de pénurie que vivent nos concitoyens, le  Ministère de l’Energie et des Ressources Hydrauliques a entrepris à cet égard plusieurs actions  étalées à court et à moyen terme.

A ce titre, un certain nombre de projets ont été exécutés depuis 2010 et plusieurs sont actuellement en cours pour améliorer l’accès des populations à l’eau potable aussi bien dans les grands centres urbains qu’en milieu rural.

 

L’ALIMENTATION EN EAU POTABLE DANS  LIBREVILLE ET SES ENVIRONS, DES AVANCEES SIGNIFICATIVES

 

L’eau potable qui alimente Libreville et les communes environnantes  est produite au niveau des usines de production de Ntoum (Ntoum3/4 et Ntoum5/6) puis acheminée vers Libreville jusqu’aux réservoirs de tête de PK6 et du Pk9.

Dans la configuration actuelle du réseau de distribution, les réservoirs du PK6 alimentent les 2/3 de Libreville (Zone Nord de Libreville ainsi que le centre ville de Libreville).

 

Durant  plus d’une décennie, la zone Nord  qui englobe les quartiers d’Angondgé, Okala, Avorebam  a subit un important stress hydrique. En effet, ses besoins en eau lorsqu’on prend en compte la population détentrice des compteurs d’eau sont de 17 000 m3/j. Malheureusement seules 5000 m3/j parvenaient dans cette zone à partir des réservoirs de têtes du Pk 6. La pénurie rencontrée s’expliquait du fait de la restriction des conduites de transfert et de l’insuffisance des ressources dédiées à la zone.

Le constat de cette situation a justifié  la construction par l’Etat Gabonais des ouvrages suivants :

  • D’une canalisation de diamètre 1000 mm (prêt de l’AFD);
  • d’un réservoir de 10000 m3 ;
  • Une canalisation DN 800 sur un linéaire de 10 Kilomètres entre le camp de Gaulle et la bâche d’Angondgé ;
  • Une canalisation DN 400 sur un linéaire de 4 kilomètres entre la bâche d’Angondgé et le nouveau château d’eau d’Angondgé ;
  • Un nouveau château d’eau de capacité 2000 m3.
  • La mise en service partielle de ces ouvrages a permis de renforcert la desserte en eau dans la zone nord  passant de 350 m3/h à 750 m3/h soit un débit journalier de 18000 m3/j;
  • .

 

L’aboutissement de ces travaux, d’une valeur de plus de 97 milliards, couplé avec l’optimisation des usines de production à Ntoum, ainsi que la livraison partielle de la conduite  de transport DN 1200 sur un linéaire de18 km, ont permis d’apporter un supplément de 40 000 m3/j d’eau traitée, sur Libreville et ses environs.

Ce nouvel apport en eau potable permet d’améliorer considérablement le stress hydrique que connaissaient certaines zones périphériques de Libreville, la cité AMISSA BONGO en particulier situé en Zone Nord.

L’approvisionnement en eau potable de toutes les zones en expansion comme Cap caravane et tous les lotissements en cours de construction restent à la responsabilité du concessionnaire.

 

Cependant, pour couvrir la demande jusqu’à l’horizon 2035, le Gouvernement a prévu de renforcer la production d’eau potable à l’issue des travaux de construction de l’usine de Ntoum 7 d’une capacité nominale de 140 000 m3/j adjugé à ACCIONA et la pose de la conduite de transport d’eau brute de diamètre 1200 mm entre Kango et Ntoum, dont le marché n’est  pas adjugés.

 

La satisfaction des besoins en eau de Libreville et ses environs à l’horizon 2035 passe par l’aboutissement de ces deux projets.

Pour ce qui est du projet de l’usine Ntoum 7 qui doit produire140 000 m3 /j en complément des 210 000 m3/j actuellement transportés sur Libreville et ses environsles travaux de construction adjugés à la Société Espagnole ACCIONA, pour un montant initial de 28 milliards HT sont l’arrêt du chantier depuis le mois de Mai 2014 pour défaut de financement.

Des négociations sont en cours avec la coopération Espagnole pour le financement en vue d’une reprise incessante des travaux.

 

RENFORCEMENT DE L’APPROVISIONNEMENT EN EAU POTABLE A L’INTERIEUR DU PAYS.

Port-Gentil

Dans le cadre de l’alimentation de la capitale économique, où les besoins actuels sont estimés à 40 000 m3/j pour une production de l’ordre de  20.000 m3/j, un programme d’urgence, financé par la Provision pour Investissement Diversifié (PID est en cours d’exécution).

En effet, la Commune de Port Gentil, à l’instar des autres capitales provinciales du Gabon, est astreinte aux difficultés d’approvisionnement en eau depuis les années 2008. Les ouvrages de production, de transport et de distribution ne parviennent plus à satisfaire la demande en eau sans cesse croissantes dans cette ville.

Face à cette situation, l’Etat a réalisé des études de faisabilité et  recherche actuellement des financements pour construire :

  • Un nouveau captage à Ngola ;
  • Une conduite de transfert de 35 kilomètres,
  • Une usine de traitement de production prenant en compte les besoins estimés ;
  • et un château d’eau d’une  capacité de 10 000 m3

 

Des négociations sont en cours dans le sens d’une mutualisation des efforts entre l‘Etat et un opérateur économique qui a également besoin d’eau brute pour ses besoins de production. Les travaux sont dédiés pour la zone de NTCHENGUE avec une production journalière de  7000 m3 pour l’hôpital et ses environs.  

 

 

Koulamoutou

Lors du Conseil des Ministres délocalisé de Koulamoutou de 2011, le Chef de l’Etat a accédé aux requêtes des populations  en octroyant un financement pour les constructions de nouveaux ouvrages de production, de transport, de distribution et de stockage d’eau potable.

C’est ainsi qu’à Koulamoutou pour un montant de 12 Milliards, une nouvelle usine de capacité 250 m3/h, deux châteaux d’eau de capacité unitaire 500 m3 et une conduite de transfert de 4 kilomètres ainsi que 17 Kilomètres de réseaux de distribution ont été construits.

 

Lastourville

A Lastourville, une nouvelle usine de capacité 100 m3/h, un château d’eau d’une capacité 400 m3 ainsi que des conduites de refoulement et de distribution sur un linéaire de 8 km ont été construits. Ces travaux sont livrés  et les ouvrages sont fonctionnels.

 

Dans le même élan, plusieurs localités ont bénéficié de la construction de ces ouvrages de production, de distribution et de stockage d’eau potable. C’est le cas de Bakoumba avec une nouvelle station de traitement d’eau potable, Pana (nouvelle usine, nouveau château d’eau), …

 

PROGRAMME D’ADDUCTION D’EAU EN ZONE RURALE (LES FONTAINES PUBLIQUES, HYDRAULIQUE VILLAGEOISE).

 

Ce programme vise à équiper en priorité les centres isolés (Pana,N zamaligué, Koumameyong, Dienga…), les districts (Achouka, Ndangui, Okoloville, Awoua, Bikodome…) et les grands villages (,M akongonio, Louango) dont la population est supérieure les 300 habitants. Il prévoit pour ces catégories des mini adductions en eau potable.

 

Pour les villages de moins de 300 habitants, il est prévu des points d’eau autonomes par pompage à l’énergie solaire et équipée de bornes-fontaines.

 

Pour les villages de moins de 100 habitants, il est prévu la poursuite de l’implantation  des points d’eau à motricité humaine.

 

Ce programme s’étale de 2013 à 2015.  Actuellement le programme de 2013 est exécuté a hauteur de 70%. Tandis que le paiement n’est que de 54%, ce qui a eu pour conséquence l’interruption de la bonne conduite de ce projet depuis octobre 2014.

 

Cependant, la DGRH à comme perspective la  réalisation en zone rurale d’un projet de pérennisation des services des ouvrages hydrauliques et électriques, avec le partenariat de la Banque mondiale, qui préconise l’équipement en panneaux solaires de plus de 200 villages, ceci aura pour effet de soulager ces populations.

Ce projet vise à améliorer la desserte en eau et électricité en milieu rural et à pérenniser les équipements.